REPORTAGES

Le vendredi 18 février 2011, Arthur Vanier (15/3) et Julien Devant (15/3) sont partis avec Ludovic Gratian, leur entraîneur, pour aller disputer le tournoi des Petits Ducs à Dijon. Véritable Championnat de France d'Hiver.
Arthur a perdu 6/1 6/1 face à Vincent Loret (15/3). Julien a gagné 7/6 5/7 6/3 face à Yann Vautrin (15/3) puis a perdu dans le tableau normal 6/0 6/0 face à Martin Gilbert (15/2).
A l'année prochaine les Jeunes !

En savoir plus sur ce tournoi >> [ ICI ]

Cette sélection en Equipe de France était vraiment inattendue. Quand j'ai reçu le coup de fil de la Fédération, début janvier, j'étais devant le port de La Seyne sur Mer, en train d'aller à mon bureau... Je me suis senti emporté par une vague géante d'émotions.
C'était pourtant un rêve discret, bien caché, cultivé en silence, depuis quelques années, malgré mes modestes résultats dans les derniers Championnats de France Individuels, tombant dés le deuxième tour avec le futur gagnant ou le finaliste. Pourtant, en regardant les autres, je me rendais compte que, chaque année, je gagnais du terrain par rapport à la tête du classement français...
Jusqu'à la saison dernière, où, malgré des blessures, je suis arrivé à me hisser dans le classement parmi les 6 premiers joueurs français en activité régulière.
Une série de 2/3 désistements à la dernière minute a contribué à cette convocation, et a transformé ce rêve en réalité.
Une réalité conquise non sans rigueur et sacrifices, car, après la cinquantaine, il est impératif de se surveiller et de s'économiser constamment, en terme d'hygiène de vie et de planification des entraînements et des compétitions.

Me retrouver souvent à jouer contre le mur du T.M.O. (comme quand j'étais tout jeune), en l'absence de partenaire, forger une obstination au combat, pour bien préparer mentalement le match imminent, commencer à le gagner dans ma tête, bien avant de rentrer sur le court.
Mais, ce qui est grisant, est cette sensation que, malgré l'âge, on peut encore et toujours faire des progrès, techniquement, tactiquement, psychologiquement, afin de compenser l'inéluctable perte de vitesse et de force musculaire par une gestion de mes ressources encore plus fine, plus pragmatique, plus efficiente.
Ce n'est pas le Tennis à être une passion, mais la possibilité, à travers ce sport, d'aller à l'école du courage pour vaincre avant tout les hésitations, les peurs, les doutes, affirmer ma volonté, ma détermination dans ce que je veux entreprendre, sur un court, comme ailleurs.
Plusieurs atouts me permettent cet honneur d'être, mercredi 16 février, dans l'avion avec l'ensemble de l'équipe, pour représenter la France aux Championnats du Monde Seniors en Nouvelle Zélande :

• avoir quitté assez tôt l'enseignement du Tennis pour me reconvertir professionnellement et ne plus être sur le court à subir ces interminables journées qui avaient profondément "usé", déjà à 35 ans, mon envie de poursuivre, parallèlement, la compétition ;
• avoir toujours pratiqué plusieurs sports de compétition ou d'entretien (triathlon, course à pieds, natation, vélo, ski de fond), parallèlement au tennis (et, sur une période, à la place de celui ci), mais sans jamais arrêter l'exercice physique ;
• avoir toujours cru dans le principe que les seules vraies limites qui nous separent d'une performance sont le plus souvent les doutes sur nos possibilités, nos incertitudes, le manque de confiance pour les repousser. Bien avant les capacités de l'adversaire ;
• avoir partagé, en 2010, avec mes camarades Pierre, Jean Pierre, Jerôme, cette belle dynamique de l'Equipe +55 du T.M.O, avec laquelle nous avons construit un parcours assez exceptionnel, considérant que nous sommes ensemble seulement depuis un an : vice Champions de France et d'Europe de Club.

Maxime Belfiore
Membre de l'Equipe +55 du T.M.O.

Le temps, clément durant les 14 premiers jours, s’est montré facétieux le dernier vendredi, nous obligeant à reporter les finales des simples au dimanche 25 avril et celles des doubles la semaine suivante.

Un apéritif auquel tous les participants étaient conviés s’est tenu le dimanche 25 afin de récompenser :

• le plus beau parcours : il fut accompli par Maud AMIOT avec 5 victoires ;
• tous les finalistes - voir les résultats [ ICI ]

A cette occasion, de très beaux lots ont été offerts en grande partie grâce à nos sponsors : OCD13 (Olivier DEVANT), Garage de l’Avenue à OLLIOULES (Bernard CHAVEY), Hôtel-Restaurant « Campanile » à SIX-FOURS-LES-PLAGES (Cédric MARTINEZ) et GUINOT (Patrick PARRIAUD) que nous remercions chaleureusement.

Il est à noter le très bon déroulement du tournoi, dû non seulement au bon esprit des participants, mais aussi à toutes les personnes qui oeuvrent dans l’ombre : Annie CHOLLET et Stéphane GODEFROY qui ont assisté avec efficacité et gentillesse Carole AILLAUD, ainsi que Marie et Olivier DEVANT, toujours disponibles.

Nous donnons rendez-vous l’année prochaine à tous les vétérans qui apprécient cette épreuve avec, si possible, une participation féminine accrue. A cet effet, un tournoi par poules pourrait être envisagé pour les 4ème série Dames.

{Refrain:}
Ah que son entretien est doux
Qu'il a de mérite et de gloire
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous
Oui comme nous ! oui comme nous !

Amis, il faut faire une pause
J'aperçois l'ombre d'un bouchon
Buvons à l'aimable Fanchon
Chantons pour elle quelque chose

Fanchon, quoique bonne chrétienne,
Fut baptisée avec du vin
Un Bourguignon fut son parrain
Une Bretonne sa marraine
{au Refrain}

Fanchon préfère la grillade
A tous les mets plus délicats
Son teint prend un nouvel éclat
Quand on lui verse une rasade
{au Refrain}

Fanchon ne se montre cruelle
Que lorsqu'on lui parle d'amour
Mais moi, je ne lui fais la cour
Que pour m'enivrer avec elle
{au Refrain}
(...)